L’infirmier(ère) occupe une place centrale au sein du système de santé, assurant un lien essentiel entre le patient, l’équipe médicale et les autres professionnels du secteur sanitaire. Au-delà des actes techniques, cette profession exige des qualités humaines et relationnelles fondamentales : écoute, empathie, observation fine, capacité d’adaptation et réactivité face à des situations parfois urgentes. L’infirmier(ère) accompagne le patient dans toutes les étapes de son parcours de soins, veille à son bien-être global, et contribue à l’efficacité, à la qualité et à l’humanité des prises en charge. Pour répondre à ces exigences, la formation qui mène au Diplôme d’État d’Infirmier (DEI) fait l’objet d’un cadrage précis, combinant rigueur, approche scientifique et développement personnel.
L’intégration en Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) se fait principalement par l’intermédiaire de la plateforme Parcoursup, offrant ainsi une procédure transparente et nationale. Les candidats doivent être âgés d’au moins 17 ans au 31 décembre de l’année d’entrée en formation et être titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent. Cette exigence garantit un socle de connaissances générales et de compétences transversales indispensables pour assimiler ensuite les savoirs plus spécialisés de la filière infirmière.
Outre la voie « classique », la formation en soins infirmiers est également accessible aux professionnels disposant d’au moins trois ans de cotisations à un régime de protection sociale, souhaitant opérer une reconversion ou un repositionnement professionnel. Dans ce cadre, un dispositif spécifique de sélection et de formation professionnelle continue est proposé, favorisant ainsi l’enrichissement de la profession par la diversité des parcours antérieurs.
La formation au Diplôme d’Etat d’Infirmier (DEI) se déroule sur trois années, équivalant à six semestres, et représente 4 200 heures de travail, réparties de façon égale entre enseignements théoriques (2 100 heures) et stages cliniques (2 100 heures). Cette structuration garantit un équilibre précieux entre l’acquisition de connaissances scientifiques, l’apprentissage de gestes techniques, la réflexion éthique et le développement de compétences relationnelles.
Les enseignements théoriques s’articulent autour de domaines variés : sciences biologiques et médicales, sciences humaines et sociales, sciences et techniques infirmières, sans oublier des unités d’enseignement relatives à la santé publique, à la législation ou à la démarche de soins. Ces connaissances fondamentales permettent à l’étudiant d’acquérir une vision globale de la santé, de comprendre les mécanismes physiopathologiques, et d’adopter une approche préventive et éducative du soin.
Les stages, réalisés au sein de divers milieux de soins (hôpitaux, cliniques, structures médico-sociales, centres de rééducation, services à domicile, etc.), offrent une expérience concrète et progressive. Sous la supervision de professionnels aguerris, les futurs infirmiers(ères) apprennent à adapter leurs interventions aux besoins spécifiques des patients, à intégrer les dimensions technique, éthique et relationnelle du soin, et à s’insérer harmonieusement au sein d’équipes pluridisciplinaires.
La formation infirmière s’appuie sur un référentiel de compétences exigeant, couvrant l’ensemble des dimensions de la profession. Au fil du cursus, l’étudiant développe dix compétences essentielles qui englobent :
Ces compétences sont évaluées tout au long de la formation, tant en milieu universitaire que sur le terrain, permettant à l’étudiant d’identifier ses progrès, de consolider ses acquis et d’affiner son identité professionnelle.
Le Diplôme d’État d’Infirmier confère le grade de licence, reflet de l’exigence et du niveau académique de la formation. Cette reconnaissance facilite l’insertion professionnelle dans une grande variété de contextes :
Au-delà de la pratique générale, de nombreuses spécialisations s’offrent aux infirmiers(ères) souhaitant élargir leurs compétences ou assumer davantage de responsabilités : infirmier anesthésiste diplômé d’État (IADE), infirmier de bloc opératoire diplômé d’État (IBODE), puériculteur(trice), ou cadre de santé après une formation complémentaire. Ces voies permettent d’approfondir ses savoirs, d’enrichir ses pratiques, et de contribuer encore davantage à l’amélioration de la qualité des soins.
La formation en soins infirmiers constitue un parcours exigeant, ponctué d’enseignements théoriques, de stages riches en expériences et d’évaluations régulières. Elle prépare de futurs professionnels à la fois compétents techniquement, capables de prendre en charge des situations médicales complexes, et humainement disponibles, aptes à soutenir, écouter, rassurer, informer et conseiller les patients et leurs proches. Au terme de ce cursus, l’infirmier(ère) se révèle un acteur clé de la chaîne de soins, indispensable au bon fonctionnement du système de santé. Les multiples opportunités de carrière, les possibilités de spécialisation, et le rôle essentiel joué dans la relation de soin font de cette profession un choix porteur de sens, de responsabilités et d’enrichissement personnel.
Chez Sens’Action, nous nous engageons pleinement dans cette dynamique. Notre rôle consiste à révéler et à soutenir toutes ces vocations, en offrant une information claire et fiable sur les formations, en facilitant la mise en relation avec les instituts, les employeurs et les organismes spécialisés, et en fournissant des outils concrets pour orienter chaque personne vers la voie la plus adaptée à ses compétences et à ses convictions. Nous travaillons également en étroite collaboration avec les acteurs institutionnels, afin de renforcer l’attractivité du secteur, de donner une plus grande visibilité aux opportunités professionnelles, et de souligner l’importance cruciale de ces métiers dans la construction d’une société plus solidaire.